14 Mar Les droits fonciers – la clé négligée de la restauration et de la conservation des écosystèmes
La semaine passée, lors de la visite d’Emmanuel Macron au Gabon, l’activiste environnementale Hindou Oumarou Ibrahim a fait un discours sur le rôle crucial des populations locales pour la restauration des écosystèmes.
Pendant son discours, elle insiste notamment sur l’importance des droits fonciers pour les communautés autochtones comme nécessité de base pour la conservation de leurs terres.
We couldn’t agree more. Nous sommes convaincus que la clé d’une restauration réussie des écosystèmes se trouve entre les mains des communautés locales. Eux, les personnes qui grandissent et vivent dans ces écosystèmes, sont les seuls à pouvoir le faire. C’est à nous de les accompagner et aider dans ce défi, et cela commence par assurer qu’ils détiennent les droits fonciers sur leurs terre – ce qui est rarement le cas.
Car comme le dit Hindou Oumarou, “Sans ces droits fonciers, nous ne pourrons pas conserver nos savoirs traditionnels et les transmettre de génération en génération.” “Les endroits les mieux protégés”, elle explique, “sont les endroits où les peuples autochtones sont là et dirigent ces endroits. Alors nous voulons ces droits à la terre pour mieux faire notre boulot.”
ll s’agit donc non seulement de labourer des terres dégradées, de planter des arbres ou de sensibiliser la population. L’administration, le cadre judiciaire et les lois foncières sont un élément fondamental de la restauration des écosystèmes. Chacun de nos projets de restauration commence donc avant tout en assurant que nos villages partenaires obtiennent les droits fonciers sur leurs terres.
Regardez le discours de Hindou Oumarou Ibrahim ici: